Les softskills, le retour en force du facteur humain.

Les algorithmes ne sont pas une science exacte.

Si les algorithmes n’ont pas leur pareil pour trier en un clin d’œil les candidatures en détectant des mots-clés dans les CV reçus par l’entreprise. Ils sont en revanche beaucoup moins doués, voire incapables d’évaluer finement les qualités humaines d’un candidat, également appelées softskills. Cette notion, inventée dans les années soixante au sein de l’armée US, s’impose aujourd’hui de plus en plus dans des critères principaux de choix d’un postulant au même titre que son niveau d’étude ou son expérience professionnelle. L’empathie, la capacité d’adaptation, la résistance au stress, les valeurs éthiques ont aujourd’hui la côte dans les départements ressources humaines à la recherche de personnalités à embaucher. Le problème, c’est que les outils n’ont pas encore accompagné cette évolution et les candidats ont encore du mal à savoir comment se présenter en tant que personne. Cet enjeu nous l’avons vite identifié au moment où nous avons créé la plateforme UpSkills. Sur UpSkills, chaque professionnel en recherche d’emploi peut enrichir son profil dynamique de traits comportementaux et d’expériences vécues dans lesquelles il ou elle a pu les mettre en pratique. L’apparition des softskills dans la composition d’un profil permet aux recruteurs de se faire une image plus précise (et plus humaine) de la personne concernée, avant même de l’avoir rencontrée. Espérons seulement que cet attrait soudain pour les qualités humaines dépassera le stade de mode pour généraliser ces nouveaux critères d’évaluation dans la sélection des professionnels de demain.